MILLE & UN
AVE MARIA

Ces pièces musicales brèves sont des miniatures souvent inspirées, où les compositeurs ont pu exprimer des émotions très variées : intériorité, lyrisme, sobriété ou exubérance, recueillement ou joie, contrition ou louange, d’où une grande variété de formes, une très grande liberté de styles et d’expression.

Mais comment construire un concert autour d’un seul texte sans lasser l’auditeur ? En se laissant guider par une forme, le rosaire (dix minutes d’Ave Maria, un Pater !), et par le texte lui-même, qui traverse les siècles, les continents et inspire tous les styles : 

Le concert s’ouvre par un grand saut dans le passé, avec une mélodie envoûtante du XIIe siècle d’Hildegard von Bingen, et des polyphonies où les maîtres mots sont pureté des lignes et densité des harmonies.
Puis on explore le début du XXe siècle aux couleurs subtiles et miroitantes, et bien différentes d’un bout à l’autre de l’Europe. La pièce de Poulenc est un véritable concentré de toutes les qualités de cet immense compositeur, c’est un bijou !

Un 3^e mouvement majestueux, avec de grands maîtres du XIXe : ces pièces venues d’Allemagne, de France et de Russie sont puissantes, l’épaisseur des voix y exprime une grande sensualité. L’emplacement acoustique sera cherché pour souligner au maximum cette ampleur et enrober le public de son. 
Le 4^e mouvement de ce concert rassemble des pépites extraordinaires, dont une écrite spécialement pour notre formation : celle de Richou. C’est le moment pour le public de savourer comme la musique contemporaine peut être lumineuse et touchante !
En fin de concert, parce que nous recherchons la proximité avec le public, nous lui réservons quelques surprises pour entendre – et chanter avec nous ! – au moins 2 des Ave Marias que tout le monde connait, Gounod et « Caccini »