
ROMANCERO
création 2026
Philippe Mouratoglou, guitare
Ensemble Ô, 8 chanteurs
durée du concert : 1h10
ROMANCERO
Romances hispaniques pour guitare et voix
« Un chant de l’intime d’une exceptionnelle sensibilité… Philippe Mouratoglou nous ouvre des portes aux imaginaires de plus en plus enfouis… d’une étrangeté poétique viscérale qui ne cesse de nous captiver. » Des mots de Classiquenews.com qui s’incarnent tout particulièrement dans ce répertoire.
« L’kha dodi », Mario Castelnuovo-Tedesco (1895-1968)
pour chœur mixte et voix soliste, opus 90
« Romancero Gitano« , Mario Castelnuovo-Tedesco (1895-1968)
pour chœur mixte et guitare, opus 152
« Invocación y danza », Joaquín Rodrigo (1901-1999)
Œuvre pour guitare solo
« Suite de Lorca« , Einojuhani Rautavaara (1928-2016)
Pour chœur mixte
« Indianas« , Carlos Guastavino (1912-2000),
Canciones pour chœur et guitare, (Transcription, Philippe Mouratoglou)
Poétique, mystérieux, dansant, populaire et raffiné, tendre et enflammé, ce programme suscite mille émotions en nous transportant sous les soleils andalous et argentins, où chante une poésie libre, rebelle et fière.
C’est aux côtés du concertiste international Philippe Mouratoglou que l’ensemble Ô a l’honneur de proposer, dans cette rare configuration — chœur et guitare — des œuvres de l’italo-américain Tedesco, l’espagnol Rodrigo, le finlandais Rautavaara et l’argentin Guastavino. Sans être parmi les plus connus du grand public, ces compositeurs sont des figures incontournables du XXe siècle. Ils se rejoignent par leur amour de l’univers hispanique, et leur capacité à écrire des musiques très accessibles, des œuvres syncrétiques, à la fois classiques et modernes, savantes et populaires, régionales et universelles, riches d’érudition musicale et littéraire et pourtant spontanées.
Point commun fondamental : la poésie de Federico Garcia Lorca, le plus important poète espagnol après Cervantès, notamment à travers son recueil fondamental : Romancero Gitano, qui inspire directement l’œuvre de Tedesco. Ce recueil célèbre la beauté et la liberté des gitans, leur vie nomade en connexion profonde avec la nature, leur résistance et leur fierté. Lorca voit en eux l’incarnation de l’esprit andalou – le Duende – qui, dit-il, est à rechercher au-delà de l’époque musulmane ou de l’époque romaine de l’Andalousie : ses racines helléniques et sémitiques font du chant des Gitans un témoignage de la spiritualité méditerranéenne. C’est cet esprit flamboyant, universel, aux antipodes du pittoresque, qui nourrit tout le concert.




